Bientôt la rentrée universitaire. L'occasion de constater que, depuis quelques années, la majorité des nouveaux diplômes du secteur environnemental ont trait aux questions énergétiques. Illustration parfaite dans la construction, avec la création de trois mastères spécialisés (MS) « bâtiment à énergie positive », à l'École des mines de Douai, « efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments », à Saint-Étienne, ou « immobilier, bâtiment et énergie », à Paris. Ce dernier, lancé par Ponts ParisTech, le CSTB et le CNFPT, n'ouvrira qu'en janvier 2012. Côté production, le groupe Cesi ouvre, en octobre à Arras (et bientôt dans ces autres centres régionaux), un MS « performances énergétiques et énergies renouvelables » et Grenoble INP-Pagora, une spécialisation sur la valorisation de la biomasse. L'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines inaugure, pour sa part, deux mastères sur la séquestration du carbone et la mobilité durable, tandis que l'Insa Lyon fait évoluer son MS « management de l'environnement et de la sécurité industrielle » vers « l'éco-efficacité énergétique ». Soustrayons-nous, enfin, à la « dictature » énergétique pour évoquer les deux licences professionnelles en alternance consacrées à l'écomanagement des produits et des services et aux analyses de cycle de vie que proposent respectivement l'IUT de Roanne et celui de Lyon 1 ainsi que le Bachelor « activités littorales et portuaires », qui débarque à Saint-Malo grâce à l'École des métiers de l'environnement ( EME).