L’appel d’offres concernait les installations photovoltaïques sur toiture comprises entre 100 et 250 kilowatts. Les 138 projets retenus représentent une capacité à installer de 30 mégawatts. Le syndicat des énergies renouvelables (SER) a exprimé sa « satisfaction » à cette annonce. « Nous attendions ces résultats depuis plusieurs semaines, a réagi par communiqué Arnaud Mine, président de SER-Soler, la branche solaire du SER. Ces projets vont permettre aux acteurs de la filière de poursuivre leur activité à court terme dans l’attente de mesures plus structurantes. » Et la suite ? Un nouvel appel d’offres a été lancé fin mars. Sa première période va débuter le 1er juillet pour quatre mois. Désormais, le dispositif prendra en compte le bilan carbone de la fabrication des modules photovoltaïques. Mais c’est bien une refonte plus large qu’attendent les professionnels. « Le débat national sur la transition énergétique doit voir l’avènement de l’autoconsommation de l’électricité photovoltaïque, à l’échelle du bâtiment, de l’îlot urbain ou du quartier », soutenait Arnaud Mine le 28 mai lors du colloque annuel du SER sur le photovoltaïque. L’objectif ? Sortir d’un dispositif où tous les consommateurs, via la CSPE, payent la différence entre le tarif d’achat et le prix de gros de l’électricité. « Le paradigme doit changer pour facturer une distribution d’électricité entre un producteur et des clients identifiés et situés à proximité, a insisté Arnaud Mine. Et ainsi exploiter ce qui fait la valeur du photovoltaïque : sa production locale. »TBLa communiqué du gouvernement