Le projet repose sur deux piliers : la technique s'occupe de compenser la consommation par la production d'énergie renouvelable, et « la sobriété des habitants qui rendra le bâtiment positif », souligne l'architecte Anouk Legendre, du cabinet X-TU. Organisé pour assurer une double orientation des 66 logements, l'immeuble de 50 mètres n'apporte pas d'innovation spectaculaire, hormis le vitrage polarisant destiné à optimiser les apports solaires. Il reprend la conception bioclimatique de la tour de bureaux à énergie positive déjà conçue par Elithis pour son siège à Dijon.
Il produira l'équivalent de 100 kWh/m² essentiellement grâce à ses 855 m² de panneaux photovoltaïques d'une puissance de 170 kWc, soit autant, voire légèrement plus, que la consommation prévisionnelle. Celle-ci inclut l'énergie nécessaire aux parties communes et au fonctionnement des appareils domestiques. « Une telle prise en compte globale fait l'originalité du projet. Le calcul de la consommation n'est pas maximaliste, il postule par exemple une température intérieure de 21 degrés. Il y a donc des marges de progrès possibles », soulignait Thierry Bièvre, P-DG d'Elithis, en 2013. Sans donner de chiffre précis, le dirigeant promettait un coût de construction « dans les niveaux de la RT 2012 » et un prix de vente des appartements également conforme au marché local. Livraison estimée : mi-2017.CR