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ENERGIE

La France prend en main la COP21

LA RÉDACTION, LE 7 DÉCEMBRE 2015
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Les négociateurs ont transmis le relais à leurs ministres et la présidence française va maintenant piloter les échanges directement. Le 2 décembre, Laurent Fabius avait prévenu : « Mon sentiment est qu'il faut accélérer ». Le ministre français avait demandé que les négociateurs lui remettent pour le 5 décembre un projet d'accord « le plus abouti possible ». Au grand soulagement des observateurs, le texte intègre des options de compromis. Autre bonne nouvelle, le texte est moins touffu qu'au début de la COP21 et les positions sont plus claires. Mais aucun choix déterminant n'a été fait.   Tous les points de l'accord sont encore susceptible de changer. Ce lundi 7 décembre, les ministres ont entamé une série de discours à l'image des chefs d’États et de gouvernement une semaine plus tôt. En parallèle, les négociations continuent sous l'égide des ministres eux-mêmes. La présidence française de la COP21 veut parvenir à un accord d'ici à jeudi 10 décembre. Cette date butoir laisserait ensuite un délai pour les ultimes vérifications juridiques avant l'adoption formelle vendredi 11.   Pour l'instant, un constat s'impose : « le pire comme le meilleur restent possibles », clament tous les observateurs. Durant la première semaine, deux points ont été particulièrement difficiles. D'une part, le financement des politiques climatiques. D'autre part, la différenciation, c'est-à-dire la répartition des rôles entre pays selon leur degré de responsabilité dans le changement climatique et selon leurs possibilités. Tant qu'il n'y aura pas de réponses à ces problèmes très politiques, difficile d'envisager des accords formels sur les autres points en discussion.   Mais toutes les pièces du puzzle sont connues et le rythme des négociations peut laisser espérer un accord final. Des pays comme l'Arabie Saoudite et le Venezuela ont certes eu des positions bloquantes en première semaine, notamment sur la référence aux droits humains dans le texte ou sur l'objectif de long terme de la lutte contre le changement climatique. Mais d'autres, comme l'Inde, se sont montrés plus ouverts que prévu. La position de l'Union européenne sera scrutée de près. Plusieurs observateurs lui reprochent en effet son manque de leadership.   Pour avancer, Laurent Fabius a constitué une équipe de 14 « facilitateurs ». Il a aussi créé 4 groupes de travail informels sur des problématiques transversales. Le premier traite des moyens technologiques et financiers de mise en œuvre des politiques climatiques. Le deuxième porte sur la différenciation. Le troisième, sur l'ambition de l'accord, notamment l'objectif à long terme. Le dernier sera consacré aux actions à mener avant 2020. TB


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