Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
ENERGIE

Les entreprises françaises travaillent à l'après-COP21

LA RÉDACTION, LE 12 AVRIL 2016
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Ne croyez pas que la COP 21 a fait des miracles et a converti du jour au lendemain les grandes entreprises à l'économie décarbonée ! Cependant, si l'on écoute les dirigeants de Solvay, Saint-Gobain et Veolia qui participaient au débat organisé par l'Institut Montaigne présidé par Henri de Castries, le P-DG d'Axa, l'indicateur carbone est bien entré dans leurs stratégies industrielles. Certes, comme l'a rappelé lucidement Laurence Tubiana, l'ambassadrice de la France pour les négociations climatiques,  « la COP 21 n'est qu'une fondation et c'est son exécution qui va permettre de vérifier la solidité de l'accord. Ce qui est important, c'est ce qui va se passer dans les entreprises et les territoires ». Donner un prix au carboneBeaucoup d'entreprises ont d'ailleurs pris, avant même la COP 21, des engagements de réduction. « Solvay a prévu de réduire de 40 % ses émissions de CO2 par unité de valeur ajoutée », précisait Jean-Pierre Clamadieu, son président. Et Antoine Frérot, le P-DG de Veolia de rappeler ses objectifs de division par deux des émissions entre 2015 et 2020. Pour passer à la vitesse supérieure, tous appellent à un prix du carbone. Si Pierre-André de Chalendar, le P-DG de Saint Gobain est partisan d'une taxe carbone « qui permettrait de s'attaquer aux émissions diffuses », Antoine Frérot milite lui davantage pour « une redevance qui garantirait que les recettes dégagées financent la dépollution ». Mais tous appellent de leurs vœux que cette taxe ne s'applique pas seulement aux entreprises nationales mais aussi aux importations et ce à une échelle qui dépasse largement l'Hexagone. « On pourrait imaginer dans un premier temps une application au sein de l'Union Européenne pour avoir un vrai effet d'entraînement », explique le dirigeant de Veolia.De 25 à 31 eurosLaurence Tubiana en est convaincue : « il faut arriver à faire émerger un prix du carbone ». Et la Banque mondiale y travaille, précise-t-elle. L'ambassadrice remarque aussi que beaucoup d'entreprises ont déjà fixé un prix carbone en interne. Et en effet, Solvay, Veolia et Saint Gobain intègrent dans leurs décisions d'investissement un prix de la tonne de carbone. De 25 euros chez Solvay à 31 euros chez Veolia. « A Saint Gobain, nous avons même deux prix du carbone, l'un pour les investissements et l'autre, plus élevé, pour la R&D », complète Pierre-André de Chalendar. Le signe que le carbone est bien devenu un indicateur financier comme les autres.DB


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Le DPE peut-il aider les logements à respecter l’accord de Paris ?
Le DPE peut-il aider les logements à respecter l’accord de Paris ?
Avec Erinion France, Scania accompagne la transition électrique de ses clients
Avec Erinion France, Scania accompagne la transition électrique de ses clients
Le secret de la régionalisation de l'énergie : les règles de « non-préjudice » qui freinent le progrès
Le secret de la régionalisation de l'énergie : les règles de « non-préjudice » qui freinent le progrès
Vincent Spohonhauer nommé CEO du groupe COFINAIR
Vincent Spohonhauer nommé CEO du groupe COFINAIR
TOUS LES ARTICLES ENERGIE
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS