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ÉNERGIE

Jean-François George : « Le GNV, futur du transport propre ? »

JEAN-FRANÇOIS GEORGE, DIRECTEUR DES OPÉRATIONS DE LABATUT GROUP., LE 26 JUILLET 2017
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Directeur des opérations de Labatut Group, Jean-François George revient, pour Environnement Magazine, sur les avantages de la filière Gaz naturel pour véhicules (GNV).

Total vient d’annoncer le déploiement de 110 bornes de recharges au gaz naturel en périphérie des grandes villes. Pourquoi un déploiement aussi massif ? Parce que le GNV est considéré comme l’énergie la plus viable face au gasoil pour les véhicules transportant de lourdes charges. Elle répond à tous les critères exigés par les professionnels : une autonomie importante, un temps de réapprovisionnement court, un coût de l’énergie compétitif et un impact environnemental faible. En effet, un véhicule roulant au GNV a une autonomie allant jusqu’à 1400 kilomètres contre environ deux kilomètres pour un poids lourd électrique. La technologie GNV équipe des camions avec des tonnages importants (jusqu’à 44 tonnes) ce qui n’est pas le cas pour l’électrique (véhicules hybride uniquement).

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De plus, la filière constructeur qui était peu présente il y a quatre ans, se développe. Ainsi aujourd’hui, l’offre de véhicules est plus large et donc plus compétitive avec des coûts à l’achat qui tendent à la baisse grâce à la concurrence. Grâce au développement de la filière, le coût de l’énergie est également maîtrisé avec des fournisseurs de gaz qui se multiplient assurant une vraie concurrence sur la tarification. L’utilisateur peut ainsi négocier le prix de l’énergie. A l’origine, avec un seul fournisseur, son prix était légèrement au-dessus du gasoil mais avec le développement de la filière il est inférieur à celui du gasoil. C’est aussi une technologie qui est désormais approuvée et les constructeurs possèdent un réel savoir-faire.

Les acheteurs de camions n’ont donc plus la crainte de posséder un véhicule plus onéreux en termes d’entretien. Pour toutes ces raisons, les transporteurs renouvellent de plus en plus leurs parcs de véhicules en faisant l’acquisition de camions propres. D’autant plus qu’avec le développement des stations GNV, la problématique d’approvisionnement est levée. Le maillage du territoire n’est pas encore totalement optimum mais il tend à l’être d’ici quelques années. A l’image de notre voisin italien qui a depuis longtemps constaté les intérêts de cette alternative propre au carburant traditionnel pour le transport de marchandises. Concrètement, pour qu’une station GNV s’implante, il faut estimer le nombre de camions qui circulent sur la zone : plus il y a de camions en circulation, plus il y aura d’ouvertures de stations. Ce cercle vertueux est en cours depuis plus de trois ans et tend à s’accélérer.


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