JP Energie Environnement (JPee), producteur français indépendant d’énergies renouvelables, a annoncé l’ouverture de son capital à hauteur de 34 % à la Banque des Territoires.
 
Partenaires depuis 2013, la Banque des Territoires et JP Energie Environnement franchissent aujourd’hui une nouvelle étape. Les deux entités ont souhaité renforcer leur lien lors de l’ouverture du capital de JPee, réservée à la Banque des Territoires qui prend une participation de 34 %. Cette association profitera au développement de l’entreprise dans le marché des énergies renouvelables.
 
Créé en 2004, JPee s’est progressivement spécialisée dans le développement, le financement, la construction et l’exploitation de projets solaires et éoliens en France. Sa collaboration avec la Banque des Territoires a démarré en 2013 avec la réalisation du parc éolien du Moulin d’Émanville dans la Beauce, l’un des plus grands parcs éoliens de France. Depuis 2018, cette coopération a été renforcée en incluant la Banque des Territoires en tant qu’actionnaire de chaque nouveau projet en exploitation. Grâce à cette relation de confiance, la Banque des Territoires a contribué au financement de près de 400 MW de projets éoliens et solaires, détenant une participation de 49 % dans une trentaine de sociétés de projets.
 
Une ambition commune
 
Avec 140 collaborateurs, JPee est présent dans six villes : Caen (siège social), Paris, Nantes, Bordeaux, Montpellier et Bourges. En 2022, l’entreprise a produit 680 000 MWh, l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 300 000 habitants, soit la ville de Nantes. Actuellement, elle détient environ 300 MW de projets autorisés en énergie solaire et éolienne, dont 190 sont en cours de construction.
 
L’objectif de JPee et de la Banque des Territoires est de doubler la capacité installée pour atteindre 1 GW de projets en exploitation d’ici 2026, puis 2 GW d’ici 2030. Cette ambition permettra à JPee de fournir de l’électricité verte à 1,6 million d’habitants en 2030, soit l’équivalent de l’agglomération lyonnaise. JPee prévoit également de poursuivre ses investissements en recherche et développement pour faire progresser la connaissance scientifique des systèmes de production agrivoltaïque, qui combinent la coexistence de panneaux solaires et de cultures.