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Kyoto compatible

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2007
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Êtes-vous kyoto-compatible ? Avez-vous la kyoto-attitude ? Dix ans tout juste après la signature du protocole de Kyoto sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre, la tendance 2007-2008 est claire : pour être écologiquement correct, il faut être sobre en CO2. On serait kyoto-compatible, kyoto-friendly pour les franglais, kyoto-addicted pour les zélés, kyoto-aware pour les acteurs ridicules (et plus sérieux, cf. Lambert Wilson ou Leonardo DiCaprio), voire Kyoto 2.0 pour les branchés, comme on est techno-compatible ou Sarko-compatible. A contrario, un gros émetteur de CO2 serait « climaticide » ou « kyoto-killer » (KK, un sigle fort à-propos). Sont ainsi fort peu kyoto-compatibles le 4 x 4 parisien, le sac de caisse jetable ou la feuille de papier vierge au verso. Le sont nettement plus : le vélopartage, la lampe basse consommation et la crèche zéro émissions. En 2007, la thématique effet de serre a éclipsé toutes les autres et devient l'unique prisme au travers duquel on analyse l'impact environnemental d'un produit, d'un bâtiment, d'un moyen de transport, d'un procédé, d'une collecte d'ordures. Il y eut les pluies acides dans les années 1980, la couche d'ozone dans les années 1990 ; il y a donc l'effet de serre - qu'on confond encore aujourd'hui avec la couche d'ozone - dans les années 2000. Ses récentes déclinaisons à l'écran (le film d'Al Gore), en dollars (le rapport Stern) et en degré Celsius (les sombres projections du Giec) ont fait caisse de résonance. Empreinte écologique, contenu en carbone d'un produit, étiquette énergie, affichage CO2 à la manière d'un Tesco ou d'un Casino, compensation carbone, véhicules carbomodulables (version française de flexfuel), l'environnement est devenu esclave de l'effet de serf. Le kyotomaniaque brame une ode à l'effet de cerf. On aurait tort de s'en plaindre, car ce n'est pas fini : le protocole de Kyoto doit se trouver un successeur d'ici à 2009. Les parties à la convention des Nations unies sur le changement climatique se mettent à l'ouvrage ce mois-ci à Bali, un ballet diplomatique entamé il y a deux ans à Montréal. « Pour les pays industrialisés, l'un des principaux sujets de discussion est d'arrêter une échéance et une fourchette de réduction, et pour les pays émergents, de transformer le dialogue en processus plus structuré, explique Paul Watkinson, marathonien des Cop (conférences des parties) à la Mies (Mission interministérielle de l'effet de serre). A priori, les pays industrialisés partent sur - 30 % en 2020 par rapport à 1990, mais l'Union européenne s'est engagée indépendamment sur - 20 % à la même échéance. » Kyoto 2.0 (qui se sera sans doute scellé... à Copenhague) devra effectuer une sérieuse mise à jour de Kyoto 1.0... dans l'optique de réaliser le Facteur 4 : diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés d'ici à 2050.


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