Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
POLITIQUES

L'affichage d'un permis de construire doit être visible depuis la voie publique

LA RÉDACTION, LE 1er SEPTEMBRE 2015
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Pour le Conseil d'État, il résulte de la combinaison des dispositions issues des articles R. 421-39, A. 421-7 et R. 490-7 du Code de l'urbanisme que l'affichage d'un permis de construire doit être installé de telle façon que les mentions qu'il comporte soient lisibles depuis la voie publique ou, lorsque le terrain n'est pas desservi par une voie publique, depuis une voie privée ouverte à la circulation du public. Toutefois, le Conseil d'État soulève que lorsque le terrain en cause n'est pas desservi par une telle voie et que dès lors l'affichage sur le terrain ne satisferait pas aux exigences précitées, un affichage sur un panneau placé en bordure de la voie publique ou de la voie privée ouverte à la circulation du public la plus proche du terrain est la seule façon de faire courir le délai de recours contentieux à l'égard des tiers autres que les voisins. En l'espèce, le maire de la commune du Touquet-Paris-Plage avait délivré un permis de construire pour l'édification d'une maison individuelle sur une parcelle de la commune. Un groupement de défense de l'environnement, opposé au projet de construction a formé un recours devant le tribunal administratif de Lille qui a annulé l'arrêté. La cour administrative d'appel a rejeté pour sa part les demandes de la commune et des époux constructeurs. Ces derniers ont donc formé un recours contre l'arrêt. Ils invoquaient notamment la prescription du délai de recours contentieux qui empêchait le groupement de défense de l'environnement d'agir et de demander l'annulation de l'arrêté. La parcelle sur laquelle les époux requérants envisageaient de construire leur maison se trouvait au sein d'un lotissement au fond d'une impasse qui n'était pas ouverte à la circulation publique. Pour le Conseil d'État, le panneau d'affichage apposé par les époux requérants en bordure de leur terrain, ne rendait pas visible les renseignements exigés depuis une voie publique ou une voie privée ouverte à la circulation du public. De fait, le délai de recours contentieux n'avait pu courir à l'encontre du groupement de défense de l'environnement qui s'opposait à cette construction.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Tribune | Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique 
Tribune | Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique 
Neutrality 2025 : Entreprises et climat, quel rôle après une décennie d’engagement ?
Neutrality 2025 : Entreprises et climat, quel rôle après une décennie d’engagement ?
« Nous sommes capables  de mesurer notre bilan carbone à l’échelle du  groupe »
« Nous sommes capables de mesurer notre bilan carbone à l’échelle du groupe »
Tribune | Copropriétés : l'effet ciseaux du DPE et des rénovations obligatoires 
Tribune | Copropriétés : l'effet ciseaux du DPE et des rénovations obligatoires 
TOUS LES ARTICLES POLITIQUES
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS