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POLITIQUES

« l'Agenda des solutions doit être légitimé »

LA RÉDACTION, LE 30 NOVEMBRE 2015
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Quelles sont les priorités de la COP 21 ? Nous assistons aux prémices de l'intégration du climat dans les politiques publiques. Ce n'est pas toujours pour faire face à l'enjeu climatique lui-même. Les motivations se fondent souvent sur d'autres sujets, considérés de première importance, comme la pollution de l'air. Mais on est bel et bien en train de construire un nouveau cadre de réflexion. Dans ce contexte, se focaliser seulement sur la convention-cadre des Nations unies pour le climat me semble une erreur. Pour accélérer la dynamique naissante, les décisions se prennent ailleurs. À l'image du G20, qui a demandé au Conseil de stabilité financière de se pencher sur la question climatique. La COP 21 elle-même repose sur quatre piliers. D'abord, il y a l'accord juridique entre les États. Le meilleur qui pourrait en découler serait un mécanisme de révision périodique des contributions nationales et un engagement de transparence. Le deuxième pilier, ce sont justement ces contributions nationales. Elles nous placent dans l'enveloppe des scénarios du Giec, qui permettent de limiter le réchauffement à 2 °C. La cible n'est donc pas hors de portée. Dans le meilleur des cas toutefois, les contributions nationales fixent des objectifs à l'horizon 2030. Même s'ils sont atteints, cela ne renseigne en rien sur les échéances ultérieures. Les financements nord-sud seront aussi déterminants… Le troisième pilier, ce sont en effet les 100 milliards de dollars à mobiliser chaque année par les pays développés à partir de 2020. On ne sait pas aujourd'hui quelles en seront les parts publique et privée. On ne sait pas non plus si cette somme comprend l'aide au développement. La COP 21 ne doit pas servir à trouver ces 100 milliards, mais à définir comment les compter. Et quelles seront les étapes de négociations d'ici à 2020. C'est un enjeu de crédibilité vis-à-vis des pays en développement. Le dernier point clé, le plus important selon moi, est le « Lima Paris action agenda », autrement appelé Agenda des solutions. TB Quelle est la portée réelle de cet Agenda des solutions ? Même si les États négocient entre eux lors de la COP 21, ils ne maîtrisent pas directement les leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre, contrairement aux entreprises, aux collectivités locales et aux acteurs financiers. Il y a eu une forte mobilisation de la société civile autour de l'Agenda des solutions, qui ne dédouane pas pour autant les États de leurs responsabilités. Ce processus doit être pérennisé en donnant une vraie légitimité, dans un cadre para-onusien, à l'Agenda des solutions.


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