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POLITIQUES

Une nouvelle gouvernance

LA RÉDACTION, LE 21 DÉCEMBRE 2015
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Une page est tournée. Il aura fallu quatre ans, depuis la conférence de Durban, en 2011, et deux dernières semaines de négociation très intenses. Mais la COP 21 s'est bel et bien terminée le 12 décembre par un accord sur un texte « qui reflète les positions des parties », estime Laurent Fabius. Le ministre français des Affaires étrangères présidait cette COP 21. Les États vont maintenant devoir ratifier le texte selon des procédures propres à chaque pays. L'accord entrera en vigueur en 2020 si 55 pays, représentant au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le ratifient. Mais déjà, la Conférence de Paris sur le climat ouvre une nouvelle ère de coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique. « À Copenhague, en 2009, l'approche descendante – du haut vers le bas – et contraignante s'était écroulée », retrace l'eurodéputé écologiste Yannick Jadot. Notamment à cause de l'essor des pays émergents, qui rendait obsolète la vision d'un monde divisé en deux, les pays développés d'un côté et les pays en développement de l'autre. Un nouveau modèle a été entériné à la COP 21. Au système de contraintes et de sanctions du protocole de Kyoto, le nouvel accord privilégie une forme de discipline collective. Concrètement, il fixe un objectif de long terme : contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et poursuivre les efforts pour ne pas dépasser + 1,5 °C. Il s'appuie sur les engagements nationaux à mettre en place des politiques d'atténuation, d'adaptation et de financement. Ces contributions sont aujourd'hui trop faibles. Un cycle de révision tous les cinq ans est donc mis en place. Pour les ONG, cet accord est « insuffisant », mais c'est « un point de départ », résume Célia Gautier, du réseau Action climat France. Le cap fixé est ambitieux, mais le processus pour le suivre reste à préciser. En termes de financement, les 100 milliards de dollars à mobiliser chaque année par les pays développés à partir de 2020 sont désormais considérés comme un minimum. D'ici à 2025, un nouveau montant devra être défini. Un travail va être engagé pour s'accorder sur les critères pour comptabiliser les financements climat. À noter aussi : l'adaptation au changement climatique acquiert une place à part entière dans l'accord. Il en va de même des pertes et préjudices. Cette notion concerne les impacts irréversibles du changement climatique auxquels il ne sera pas possible de s'adapter. Là aussi, un travail s'engage, par exemple pour gérer les déplacements de population.


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