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POLITIQUES

Biotope mise sur l'international

LA RÉDACTION, LE 1er JANVIER 2016
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En presque vingt-trois ans d'existence, Biotope, spécialisé dans l'ingénierie environnementale, a vu ses effectifs gonfler de 4 à 245 personnes. Un développement considérable, qui s'est effectué sur trois périodes. « De la création de Biotope en 1993 au début des années 2000, nous sommes passés de 4 à 12 employés, retrace Frédéric Melki, président de Biotope. Puis entre 2002 et 2012, avec la mise en place des réglementations en matière d'envi­ronnement, nous avons embauché mas­sivement, jusqu'à atteindre 245 salariés. Depuis, la crise des finances publiques est passée par là, les projets à moyen ou long terme sont devenus rares, mais nous avons pu maintenir nos effectifs. » Grâce à une politique de croissance sur deux fronts : l'ouverture à l'international et la diversification. Biotope dispose aujourd'hui de trois filiales à l'étranger : Madagascar, Maroc et Chine. Si la première est historique et existe depuis une dizaine d'années, les deux autres sont nées respectivement il y a un et deux ans, et sont de véritables choix stratégiques. « Il y a un boom de l'environnement à l'international, expose Frédéric Melki. En Chine, la question est émergente mais elle est amenée à for­tement se développer. De même au Maroc, où de nombreux appels d'offres sont lancés dans le domaine. » En 2016, d'autres pays tendent les bras à Biotope, comme le Gabon, où l'entreprise vient de remporter un appel d'offres et compte établir une filiale dès janvier ou février. « Une de nos employées en CDD va partir là-bas en tant que volon­taire international en entreprise (VIE). Nous déploierons le même système, avec un Français en VIE et des employés locaux, en Guinée, où nous avons décroché un projet de compensation écologique qui s'étend sur quatre pays d'Afrique. C'est une organisa­tion bénéfique pour tout le monde : nous employons des personnes sur place, mais chaque filiale à l'étranger fournit également du travail aux équipes en France. » Et heureusement, car en France, l'activité a baissé. Alors pour y remédier, Biotope se diversifie. Jusqu'à présent, son activité se répartissait en deux pôles : d'une part, le bureau d'études, spécialisé dans la biodiversité, et d'autre part, l'édition et la communication en environnement. Mais l'entreprise vient d'ajouter une troisième corde à son arc en acquérant la société Aquascop, spécialisée dans l'analyse de la qualité de l'eau. « C'est une société très sérieuse dont la philosophie se rapproche de la nôtre et qui, tout en gardant son nom et son autono­mie, va pouvoir bénéficier des 17 bureaux de Biotope en France pour se développer, annonce le président de Biotope. Son activité est en outre complémentaire à celle de Biotope et va nous permettre de disposer de compétences très recherchées à l'international. » Conséquence : une quinzaine d'ingénieurs et de techniciens spécialistes de la qualité de l'eau pourraient être recrutés au sein d'Aquascop en 2016. Biotope engagera, quant à elle, sans doute une dizaine de personnes, avec des profils adaptés au dé ploiement à l'international. « Aujourd'hui, les naturalistes, qui réalisent des inventaires de faune et de flore sur le terrain, constituent la majeure partie de nos employés, détaille Frédéric Melki. Mais nos recrutements évoluent vers des profils de conseil, avec des ingénieurs capables de travailler à l'international, y compris depuis la France, et donc au moins bi lingues. Un jeune qui commencerait au sein d'une agence régionale de Biotope aurait donc, s'il le souhaite, assez rapidement la possi­bilité d'effectuer des missions en Chine, au Maroc, au Gabon ou ailleurs. » l


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