« Make notre ministère great again ». C’est derrière ce slogan que quelques dizaines d’agents des ministères de la Transition écologique et solidaire (MTES) et de la Cohésion des territoires (MCT) se sont rassemblés le 27 septembre dernier, boulevard Saint-Germain à Paris, pour protester contre les suppressions et les transferts de postes prévus par le projet de loi de finances (PLF) 2020. A l’heure où le gouvernement officialisait ses annonces budgétaires, par les voix des ministres Elisabeth Borne et Jacqueline Gourault, les syndicats (CGT, FO, CFDT, SNE-FSU et le Syndicat National de l’Environnement) entendaient rappeler qu’« en 10 ans, de 2013 à 2022, ce sont 15.000 emplois au total qui auront été supprimés dans nos deux ministères. »
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Parmi leurs revendications, la CGT, FO, la CFDT, SNE-FSU et le Syndicat National de l’Environnement appellent de leurs vœux « la révision à la hausse des moyens nécessaires à la conduite des politiques publiques dans le cadre du triennal budgétaire 2020-2022. » Ils souhaitent de surcroît « l’arrêt immédiat » des baisses d’effectifs et la création de postes « selon les besoins ». Enfin, les syndicats demandent « un moratoire sur les suppressions et transferts de missions ainsi que sur les restructurations des établissements et services. »