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POLITIQUES

Des agents du ministère de l’Ecologie se mobilisent contre les suppressions de postes annoncées par le gouvernement

PUBLIÉ LE 30 SEPTEMBRE 2019
ANTHONY LAURENT
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Des agents du ministère de l’Ecologie se mobilisent contre les suppressions de postes annoncées par le gouvernement
Le vendredi 27 septembre dernier, des agents des ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires ont fait entendre leurs voix, à Paris, contre les suppressions de postes annoncées dans le cadre du projet de loi de finances 2020.

« Make notre ministère great again ». C’est derrière ce slogan que quelques dizaines d’agents des ministères de la Transition écologique et solidaire (MTES) et de la Cohésion des territoires (MCT) se sont rassemblés le 27 septembre dernier, boulevard Saint-Germain à Paris, pour protester contre les suppressions et les transferts de postes prévus par le projet de loi de finances (PLF) 2020. A l’heure où le gouvernement officialisait ses annonces budgétaires, par les voix des ministres Elisabeth Borne et Jacqueline Gourault, les syndicats (CGT, FO, CFDT, SNE-FSU et le Syndicat National de l’Environnement) entendaient rappeler qu’« en 10 ans, de 2013 à 2022, ce sont 15.000 emplois au total qui auront été supprimés dans nos deux ministères. »

Selon les syndicats, « depuis cinq ans au moins, le ministère en charge des politiques de l’environnement détient la palme d’or des réductions d’effectifs, loin devant tous les autres ministères ! ». Et Francis Combrouze de la CGT de rappeler : « Le PLF 2020 concerne 1.769 emplois pour le MTES et le MCT, parmi lesquels 1.100 seront supprimés. Au total, et en comptant les transferts au ministère de l’Intérieur, cette réorganisation représente une baisse de 7,7 % pour la seule année 2019. » « En cinq ans, le gouvernement Macron aura accéléré les suppressions d’effectifs (moins 17 %), contredisant les déclarations de la France sur le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité et l’urgence en matière d’écologie, de logements, de transports, de sécurité, de prévention des risques, de développement durable… », affirme encore l’intersyndicale.

Parmi leurs revendications, la CGT, FO, la CFDT, SNE-FSU et le Syndicat National de l’Environnement appellent de leurs vœux « la révision à la hausse des moyens nécessaires à la conduite des politiques publiques dans le cadre du triennal budgétaire 2020-2022. » Ils souhaitent de surcroît « l’arrêt immédiat » des baisses d’effectifs et la création de postes « selon les besoins ». Enfin, les syndicats demandent « un moratoire sur les suppressions et transferts de missions ainsi que sur les restructurations des établissements et services. »
 
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