« On va regarder avec la ministre de la transition écologique Barbara Pompili s’il faut faire un effort supplémentaire sur la transition écologique. Est-ce qu’il faut faire un peu plus que les 20 milliards indiqués ? Est-ce qu’on peut pas en rajouter sur tel projet comme la rénovation énergétique des bâtiments ? J’y suis favorable », a indiqué le ministre sur France Inter.
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Relocalisation et nouvelles technologies
Le plan de relance de 100 milliards d’euros annoncé par le Président doit consacrer 40 milliards à la reconquête industrielle. Cela passera notamment par une baisse des impôts de production à hauteur de 20 milliards, une imposition que le ministre a qualifiée de « stupide » car « ces filières industrielles paient un impôt avant de faire un bénéfice, donc ça les affaiblit et ça entraîne des délocalisations ». Le plan de relance industriel est guidé par « la volonté d’inverser une tendance qui est celle de la délocalisation massive de l’industrie française », « un scandale économique et une faute politique dont nous sommes tous collectivement responsables ».
« Nous avons laissé partir nos usines, nos compétences, des filières entières, nous avons affaibli des filières industrielles depuis 20 à 30 ans car nous n’avons pas su prendre des décisions courageuses pour améliorer notre compétitivité, investir dans les compétences et investir dans l’innovation », a ajouté le ministre. « C’est ce que nous allons faire aujourd’hui : investir dans les compétences parce qu’il faut former les salariés à tous les nouveaux emplois qui sont liés à la transition écologique », mais aussi « investir dans les nouvelles technologies ». Il a pris l’exemple de l’hydrogène : « c’est aujourd’hui que ça se joue : soit la France est capable de se doter maintenant d’une stratégie pour l’hydrogène et nous aurons notre propre hydrogène vert, soit nous serons obligés de nous approvisionner ailleurs », a-t-il illustré.