Deux ans de travail ont été nécessaires aux membres de la commission Développement durable du Syndicat de la presse magazine (SEPM) pour définir les 66 critères à la base de l’analyse du cycle de vie (ACV) simplifiée du secteur. « C’est la première fois qu’un média travaille sur son ACV », souligne Pascale Marie, directrice générale du SEPM, qui représente 113 éditeurs, 580 titres, et un chiffre d’affaires cumulé de 3,5 milliards d’euros. Le syndicat de la presse professionnelle travaille de son côté à son bilan carbone pour la fin 2012. Agrégés au sein de 10 indicateurs et de quatre axes (ressources naturelles, changement climatique, pollution, management et démarches environnementaux), les résultats sont affichés sous la forme d’un graphe « radar », qui permet de visualiser rapidement les points forts et les pistes de progrès. Ce calculateur de l’impact environnemental des magazines est à la disposition des éditeurs sur le site internet du SEPM. Pour faciliter leur travail, le syndicat a collecté et mis en ligne les informations relatives au papier et à l’impression. « Nous avons tout fait pour rendre cet outil simple à utiliser, toutes les données sont connues des éditeurs », souligne Pascale Marie.  Ce travail a été mené parallèlement aux travaux de recherche sur l’affichage environnemental, qui nécessite des données communes aux deux évaluations. Mais l’étiquette environnementale, quant à elle, devrait afficher trois paramètres : la pollution photochimique (sous l’appellation « pic d’ozone »), les ressources non-renouvelables et le climat (en équivalent CO2).AC