Vert, jaune, orange, rouge… Dès le printemps, les couleurs des motifs du ballon de Paris  vont indiquer la qualité de l’air dans la capitale, avec deux niveau de précision : la qualité de l’air générale, et celle près du trafic. Depuis 2008, le ballon change déjà de couleur en fonction de l’indice de pollution Citeair, calculé par AirParif. Grâce à un partenariat avec la société d’assurances Generali, le ballon change de nom – il devient l’Observatoire atmosphérique Generali – et fait peau neuve. « Son nouveau décor, en cours de fabrication, sera composé de six monuments parisiens, dont la couleur indiquera la qualité de l’air générale. A leur pied, des voitures indiqueront, quant à elles, le niveau de pollution près du trafic », détaille Matthieu Gobbi, cofondateur d’Aerophile. Les couleurs des voitures seront visibles à 1 km à la ronde, et celles du ballon jusqu’à 4 km. Et ces informations seront mesurées directement dans le ballon grâce à un petit équipement d’analyse, dit Loac, développé grâce à un partenariat entre Environnement SA et le CNRS. « Cet équipement mesurera notamment les particules fines, inférieures à un micromètre, qui peuvent passer des poumons dans le sang et être responsable d’AVC et d’infarctus », sensibilise le Dr Patrice Halimi, chirurgien péidatre et secrétaire de l’Association Santé Environnement France (Asef). Ces données seront également transmises à AirParif et au CNRS pour améliorer la connaissance de la qualité de l’air. AC