Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le bilan de la qualité de l’air en région parisienne pour l’année 2012, dressé par AirParif, affiche toujours des niveaux préoccupant de particules (PM 10 et PM 2,5), de dioxyde d’azote, mais également en ozone et en benzène. Combinés à un changement des seuils d’alertes, 44 épisodes de pollution ont été enregistrés en 2012, dont 40 pour les particules. Les conditions météorologiques ont bien sûr joué un rôle dans la concentration de la pollution. Mais le trafic routier est responsable d’un tiers des émissions de particules, le reste étant lié au chauffage, aux chantiers de BTP et à l’agriculture. Le dioxyde d’azote est quant à lui essentiellement lié au transport routier (54 %), ainsi qu’au chauffage. AirParif souligne qu’un contentieux avec l’Union européenne sur ce polluant est probable – il viendrait s’ajouter à celui sur lesPM10. À noter que de nouveaux polluants arrivent dans les radars de l’association de surveillance de la qualité de l’air : les pesticides et le carbone-suie. Les pesticides, qui ont fait l’objet d’une première campagne de surveillance, en grande couronne, en 2006-2007, seront désormais suivis annuellement. Les premiers résultats de la campagne qui démarre en 2013 seront disponibles fin 2014. Et le carbone-suie, un polluant issu du trafic routier, qui joue un rôle dans le changement climatique, moins lié aux conditions atmosphériques que les particules, il fait l’objet d’une campagne de mesure débutée en 2012, et va durer jusqu’en septembre 2014.ACPlus de détails sur le bilan d'AirParif