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POLLUTIONS

Center Parcs Isère attendra encore

LA RÉDACTION, LE 1er JANVIER 2015
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Après sept ans de procédure, le défrichement préalable à la construction du futur Center Parcs Isère a démarré en octobre dernier dans la forêt de Chambaran… avant d'être stoppé net, le 23 décembre, par tribunal administratif de Grenoble. Saisi par deux associations de protection du milieu aquatique (Fédération de la Drôme et Urfepra), le juge des référés a suspendu l'arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 autorisant les travaux au titre de la loi sur l'eau. En cause : le montant du projet, justifiant selon lui, la saisine de la Commission nationale de débat public, et les mesures compensatoires de destruction des zones humides, jugées insuffisantes. Trois autres recours contre l'arrêté autorisant la destruction d'espèces protégées et de leurs habitats ont, en revanche, été rejetés. Depuis, deux pourvois ont été introduits devant le Conseil d'État : l'un par la société Roybon Cottages, maître d'œuvre de Center parcs, qui conteste la suspension des travaux, l'autre par l'association Pour Chambaran sans Center Parcs (PCSCP), auteure d'un des trois recours rejetés. Pour Francis Meneu, président de la Frapna Isère, dont l'union régionale était également requérante, « cette décision permet un retour à l'apaisement tout en bloquant le permis de construire ». Pour combien de temps ? Outre la décision du Conseil d'État, qui risque de prendre plusieurs mois, les parties doivent attendre celle du tribunal administratif de Grenoble qui devra, avant fin juin, se prononcer au fond sur ces différents recours, dont la Frapna entend « qu'ils fassent jurisprudence ». Stéphane Perraud, le maire de la commune voisine de Roybon, se montre confiant : le projet et ses 700 emplois, qu'il défend comme une majorité d'élus locaux, va, selon lui, « bien au-delà des normes environnementales ». Il espère que les autorités fassent évacuer la trentaine de « zadistes » qui occupent encore le site pour que le défrichement, « non visé, estime-t-il, par l'ordonnance du juge des référés », puisse redémarrer au plus vite.


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