Le système est en place sur l'A1 dans le sens province-Paris, sur les 5 km entre La Courneuve et le Stade de France. Un dispositif similaire le sera fin mai sur les 3 km de l’A6a en amont de la porte d’Orléans. La voie de droite de l’A6a et la voie de gauche de l’A1 sont ainsi « réquisitionnées » grâce à des signalisations lumineuses. Cofinancés à parts égales par l’État et la Région, les travaux d’aménagement atteignent 3 millions d’euros pour l’A6a et 5 millions pour l’A1. « Il existe deux autres possibilités pour créer des voies réservées, en utilisant la bande d’arrêt d’urgence ou en élargissant les autoroutes. Ce dernier schéma, le plus pérenne, est aussi le plus compliqué à mettre en œuvre », précise Éric Tanays, directeur des routes d’Île-de-France (Dirif) qui annonce que l’A10, l’A12 et une section de la RN 104 bénéficieront de cette option. Au total, neuf voies réservées aux bus Express, voire aux taxis et au covoiturage, seront créées d’ici à 2020 par un programme prioritaire de réalisations de 65 millions d’euros arrêté en juin 2014 dans le cadre du plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF). Déjà fonctionnel à Grenoble et Marseille, ce dispositif avait été expérimenté en 2009 sur l’autoroute A1. « L’objectif est de réduire les points de congestion les plus durs », explique le responsable de la Dirif, qui évaluera sur la durée leurs avantages en termes de réduction des pollutions et de régulation du trafic.AD