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POLLUTIONS

Coût social du bruit : 16,2 milliards par an en Île-de-France

LA RÉDACTION, LE 17 JUIN 2016
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Plus de 16 milliards d'euros par an. La facture sociale du bruit est proportionnellement plus salée en Île-de-France qu'ailleurs. « Nous avons travaillé à une déclinaison francilienne de l'étude du Conseil national du bruit (CNB) dévoilée mardi 14 juin. Ces 16,2 milliards d'euros correspondent à 28 % de la facture nationale évaluée à 57 milliards par le CNB alors que la région concentre 19 % de la population française », observe Fanny Mietlicki, la directrice de Bruitparif.Sans surprise, ce sont d'abord les nuisances dus aux transports qui expliquent ce lourd tribut : 6,9 milliards contre 20,6 au plan national. Neuf millions de franciliens sont significativement exposés au bruit des transports, dont 3,4 millions fortement, rappelle Bruitparif, qui a pu, grâce à l'étude du CNB, compléter un chiffrage proposé en septembre 2015 en partenariat avec l’Observatoire régional de santé. « Nous avons ainsi pu compléter notre évaluation de 2015 en intégrant les impacts des nuisances sonores des transports sur les pertes de valeur immobilière, de productivité et sur les troubles de l'apprentissage », ajoute Fanny Mietlicki. La directrice rappelle en outre que, faute de données suffisantes, l'étude du CNB n’a pas permis de quantifier le coût de certaines nuisances telles que le bruit dans les moyens de transport, celui subi lors des loisirs ou les effets cumulatifs des expositions. Avec un coût de 4,3 milliards par an, soit 22 % du coût pour la France entière, l’exposition au bruit en milieu professionnel en Île-de-France apparaît également comme un enjeu de taille. Avec des conséquences loin d'être anodines : surdité,  accidents du travail (de l’ordre de 300 millions d’euros par an), et surtout perte de productivité, à l’origine d’un coût annuel très élevé pour les entreprises,  de l'ordre de 4 milliards.Le coût social du bruit en salle de classe se situerait, quant à lui, autour de 1,3 milliard d’euros par an, soit 21 % des coûts nationaux. Enfin, le coût des impacts sanitaires des bruits de voisinage, qui figurent comme la source de gêne sonore citée prioritairement par 44 % par les Franciliens contre 48 % pour le bruit des transports, a pour la première fois pu être estimé, à titre indicatif, à 3,7 milliards d’euros par an, soit 32 % des coûts nationaux.« Il faut agir. Les collectivités doivent en prendre conscience ! », conclue Fanny Mietlicki. 


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