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POLLUTIONS

Pollution atmosphérique : la Banque mondiale donne l'alarme

LA RÉDACTION, LE 9 SEPTEMBRE 2016
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Énième alerte sur les dangers de la qualité de l'air. Celle que vient de lancer la Banque mondiale sera-t-elle entendue par les décideurs politiques et économiques ? C'est en tous cas le souhait de l'institution qui, dans un rapport qu'elle vient de publier avec l'Institut de métrologie et d'évaluation sanitaire de l'université de Washington (IHME), évalue à 225 milliards de dollars en 2013, le coût des décès prématurés liés à la pollution de l’air.La mauvaise qualité de l'air prend ainsi une bien triste première place : celle du type de pollution de plus meurtrier de la planète, se hissant aussi au quatrième rang des facteurs de décès prématurés dans le monde, derrière les risques métaboliques, alimentaires et tabagiques.« Si les jeunes enfants et les personnes âgées en sont les premières victimes, la mortalité prématurée liée à la pollution atmosphérique se traduit également par des pertes de revenus du travail de la population d’âge actif. Pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, ces pertes ont représenté plus de 9 milliards de dollars en 2013 », résume un communiqué de la Banque mondiale, qui chiffre également les « pertes de bien-être ». Celles-ci ont représenté, toujours en 2013, environ 154 millions de dollars au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, soit l’équivalent d’environ 2,2 % du PIB de la région. « La charge de morbidité liée à la pollution de l’air est telle qu’il faut agir vite, et ce rapport est un appel urgent à l’action. Il s’agit, parmi tous les facteurs de risque de décès prématurés, d’un élément sur lesquels les individus n’ont pas véritablement de prise. On exige – et on attend – de plus en plus des responsables des organismes chargés de la santé et de l’environnement, mais aussi des dirigeants d’industries, qu’ils s’attaquent à ce problème », appelle  Chris Murray, directeur de l’IHME.Fabian TubianaConsultez l'infographie tirée du rapport de la Banque mondiale 


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