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POLLUTIONS

Surveillance de la qualité de l'air : stop au désengagement !

LA RÉDACTION, LE 21 SEPTEMBRE 2016
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Stop au désengagement des collectivités ! C'est le principal message qu'a de nouveau voulu faire passer Atmo France, la fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (Aasqa) à l'occasion de cette deuxième journée nationale de la qualité de l'air et des vingt ans de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (Laure). Aujourd'hui, une vingtaine de département sur la centaine que compte le pays a cessé de subventionner les Aasqa.« Nous sommes de plus en plus sollicités par les citoyens mais aussi par les collectivités territoriales, agglomérations et métropoles principalement, pour élaborer, mettre en œuvre et suivre leurs plans climat air énergie territoriaux (PCAET) mais aussi leurs Plans locaux d'urbanisme (PLU). Pour réfléchir à l'aménagement de l'espace, savoir où implanter une école ou une route, il faut intégrer des éléments liés à la pollution de l'air. Nous élaborons en outre de plus en plus de cartes stratégiques à l'échelle d'une commune ou d'un quartier. Nous faisons toujours de la surveillance, mais nos métiers évoluent », explique Bernard Garnier, président d'Atmo France. Les Aasqa sont en outre de plus en plus appelées à travailler sur les substances non-réglementés comme les pesticides, les pollens ou sur l'air intérieur. Atmo France se dit donc toujours inquiet sur la pérennité de ses financements, d'autant que l’État revoit chaque année à la baisse l'enveloppe attribuée au réseau. « Est-ce normal pour des associations agréées d'être chaque année obligées de rediscuter leur budget ? Il nous faudrait de la visibilité sur au moins trois ans. Cela nous permettrait de voir l'avenir de façon plus sereine », plaide Jean-Félix Bernard, le président d'Airparif, qui sort par ailleurs ce 21 septembre l'application Itiner'Air destinée au grand public.Le credo de la fédération : faire contribuer les secteurs des transports et de l'agriculture, pollueurs, mais pas encore payeurs… Une piste de nouveau évoquée : percevoir, via les régions, une petite partie de la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) qui deviendrait une Contribution air climat énergie. Le dossier est au point mort, mais il  existe une lueur d'espoir : « le conseil national de l'air a proposé en juin la création d'un "compte d'affectation spécial" qui pourrait en partie être alimenté par la TICPE », rapporte Bernard Garnier. « C'est un petit signe. Il faudrait que la ministre arrive à "vendre" cette idée à Bercy », appelle du pied Jean-Félix Bernard. Les deux représentants du réseau, qui comptera en tout 19 structures en janvier 2017, après les fusions de régions, rappelle également que de nombreuses entreprises exploitent les données sur la qualité de l'air gratuitement diffusées. « Des dizaines de milliers d'emplois seront menacés dans ces sociétés émergentes qui proposent des applications mobiles à partir de nos données si leur production n'est plus financée », insiste Bernard Garnier.Fabian Tubiana


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