L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a lancé ce lundi 25 juin, le programme « Ecol’air », destiné à développer des solution d’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les crèches et écoles.
« Depuis le 1er janvier 2018, l’obligation de mesure de la qualité de l’air dans certains Etablissements Recevant du Public (ERP) est applicable pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de six ans, les écoles maternelles et les écoles élémentaires », rappelle l’Ademe dans un communiqué de presse. Ainsi, le programme « Ecol’air », contient la publication d’une "malette" de fiches et guides pratiques à destination des services techniques des collectivités locales, bureaux d’études, directeurs et personnels d’établissements, agents d’entretien, agents de maintenances ou encore enseignants, afin d’améliorer le contrôle des sources de polluants. Il s’agit également de sensibiliser le personnel des école et de le former au traitement de l’air et à la limitation de l’exposition des enfants. Les fiches pratiques proposées par l’Ademe abordent ainsi différentes thématiques : choisir et mettre en œuvre des matériaux de construction « propres », choisir et installer le mobilier, qui « représente une grande surface d’émission et peut impacter de manière significative la qualité de l’air », s’il n’est pas labellisé, choisir une prestation de nettoyage des locaux et des produits d’entretien écologiques, ou encore choisir et acheter des fournitures scolaires labellisées (pinceau, peinture, tampon encreur etc.).
L’Ademe rappelle également l’importance du renouvellement de l’air pour la qualité de l’air intérieur : « Il existe des solutions adaptées pour chaque espace. Des systèmes de ventilation élaborés ou plus simplement l’aération régulière par ouverture des fenêtres (même dans les zones de pollution de l’air extérieur, plutôt le matin et le soir) », est-il précisé. Pour l’Agence, la sensibilisation du personnel et l’aération des locaux sont les deux leviers principaux pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.
« Une qualité de l’air globalement satisfaisante »
A noter que l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a publié également le 25 juin, les premiers résultats de la campagne nationale menée entre 2013 et 2017 dans 301 écoles françaises, sur la qualité de l’air, la contamination des poussières au sol et la présence de plomb dans les peintures. « On constate que la qualité de l’air respiré par les écoliers français dans leurs salles de classe est globalement satisfaisante, meilleure que celle des logements ou équivalente, même si des points de vigilance sont identifiés », conclut l’Observatoire.
Pourtant, pour rappel, en novembre 2017, le gouvernement avait publié une liste des établissements scolaires où la qualité de l’air était problématique. Sur 1248 établissements analysés, 762 étaient concernés.
