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LA RÉDACTION, LE 17 FÉVRIER 2014
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En 2010, l'Ensam de Chambéry s'intéresse à l'opportunité d'intégrer des marqueurs dans des déchets plastiques pour mieux les identifier (RR n° 05-2010). Associé à d'autres laboratoires comme le CEA-LITT et l'IMP et à plusieurs industriels (Plastic Omnium, Pellenc ST, Record, Renault et Tracing technologies), le projet Triptic avance via des tests croisés, des recherches bibliographiques et des travaux sur la faisabilité technique et économique d'une telle démarche. L'idée : intégrer des traceurs dans la masse ou en surface de polymères en vue de mieux les identifier en fin de vie. Sont la cible de cette recherche, principalement des pièces thermoplastiques noires et des plastiques chargés, issus de VHU ou de DEEE. L'enjeu principal du projet concernait surtout le choix des traceurs. Quelles sources utiliser, en quelle quantité et à quel coût ? Dans le cadre d'une restitution de résultats au siège de Renault, organisée début février par l'association d'industriels Record, Trip-tic s'est dévoilé au grand jour, montrant en laboratoire et à l'échelle d'un pilote, ce qu'il était possible de faire. Des tests ont été menés sur plusieurs types de traceurs organiques et inorganiques. Le choix s'est vite porté sur une sélection de terres rares (entre autres, Yttrium et Cérium), réunissant toutes les conditions pour remplir cette fonction : durabilité, compatibilité alimentaire, acceptabilité chimique. Le tout à une concentration la plus faible possible. Le CEA et l'Ensam de Chambéry ont dirigé des campagnes de tests, chacun s'emparant de procédés de détection existants comme la fluorescence X et la fluorescence UV. Ces essais ont été menés conjointement avec Plastic Omnium qui fournit des échantillons de PP pare-chocs avec traceurs et Pellenc ST, qui construit la machine support de tri. Comme le souligne Antoine Bourely, directeur R&D chez Pellenc ST : « Le plus dur a été fait. Désormais, la balle est dans le camp des transformateurs et des plasturgistes ; si un industriel décide de se lancer, nous pouvons mettre sur pied un matériel de détection en deux ans. » Partie prenante du projet, Renault a conscience des enjeux. Les plastiques noirs dans l'automobile représentent plus de 73 % de la masse des plastiques, contre 45 % dans les DEEE et 30 % dans les emballages. Le constructeur français, au regard de la directive VHU, envisage de recycler plus et passer de 15 à 20 % de plastiques recyclés en 2015, soit l'équivalent de 100 000 tonnes supplémentaires. « Même si à l'échelle d'un véhicule, cela ne correspond qu'à environ 35 kg de plastiques recyclés, la place de ce matériau va être croissante, en raison des contraintes sur l'allégement des voitures », explique Fabrice Abraham, directeur recyclage chez Renault. Combien d'années faudra-t-il encore attendre avant de voir à l'échelle d'un centre de tri ou d'un site de broyage, la détection de certains plastiques grâce à leur traçage ?


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