Fabriquer des emballages à contact alimentaire ou médical en utilisant qu'un seul matériau, la cellulose, ce sera peut-être bientôt possible. La thèse présentée en novembre au sein du LGP2 (Laboratoire génie des procédés papetiers) à Grenoble, ouvre des portes à une nouvelle génération d'emballages mono-matériaux et recyclables 100 %. Ainsi, comme le souligne l'école internationale du papier INP-Pagora, l'emploi de microfibrilles de cellulose (MFC) offre un système de libération contrôlée de molécules antibactériennes. Deux procédés de couchage et trois substrats cellulosiques ont été comparés. Un poids de couche de 8 g/m2 de microfi-brilles a été atteint, améliorant ainsi la rigidité à la flexion et diminuant la perméabilité à l'air des matériaux. Des analyses microscopiques ont mis en évidence la conservation du réseau nanoporeux des MFC en surface des matériaux enduits. Pour la première fois, ce réseau a été utilisé pour libérer des molécules actives progressivement et sur une période prolongée.