A elles six (Sedif, Siaap, EPTB Seine Grands Lacs, Syctom, Sipperec et Sigeif), elles couvrent une large palette de compétences : eau, assainissement, déchets et énergie.
Dans une perspective de coordination, voire de projets conjoints, les contacts se multiplient entre élus et services techniques. Une source de synergies, selon Nejma Monkachi, directrice adjointe du Syctom en charge des ressources : « Lorsque le Sedif mène un diagnostic sur une zone, cela permet d’en connaître l’état des infrastructures, le niveau des services de base, et de savoir ce qu’il manque. » Avec aussi l’optique de mieux accueillir les visiteurs étrangers. Régis Thépot, directeur général de l’EPTB Seine Grands Lacs, y voit la naissance d’« une plateforme de la région parisienne visible à l’international ».
L’équipe francilienne compte un pionnier avec le Sedif, actif à l’international depuis près de 30 ans. Le syndicat d’eau potable a déjà conclu un partenariat sur le sujet avec le Siaap en 2011. Le Syctom, lui, en est aux prémisses et vient d’ouvrir une ligne budgétaire pour la coopération décentralisée. La loi le lui permet depuis 2014, élargissant aux déchets le dispositif « 1 % » en vigueur pour l’eau, l’assainissement et l’énergie.CC