La notion de développement durable est devenue une préoccupation majeure de l'ensemble de la société. La politique de gestion des déchets en est une composante essentielle, tant par ses impacts potentiels que par les perspectives de développement économique qu'elle offre et la place qu'elle occupe dans toute réflexion sur l'attrait des territoires.
Mise en place des collectes sélectives, prise en compte des impacts environnementaux et sanitaires des unités de traitement de déchets, élaboration de normes toujours plus contraignantes limitant les émissions et mise en application... la gestion des déchets a beaucoup évolué ces dernières années.
Cependant, comme l'a montré un récent rapport de la Cour des comptes (« Les collectivités locales et la gestion des déchets ménagers et assimilés »), des problèmes subsistent dans la gestion des déchets par les collectivités. Un constat que l'AMF a toutefois nuancé, mais qui ne l'empêche pas d'adhérer aux propositions formulées par la Cour des comptes. « Le rapport de la Cour des comptes est cohérent avec les rapports précédents, notamment celui des inspecteurs généraux (Mines, Finances et Ponts et chaussées). Il confirme les voies d'amélioration à suivre et doit être le fondement d'un projet collectif mobilisant tous les acteurs et auquel l'AMF continuera d'apporter son concours actif. »
Aussi nous sommes-nous penchés sur ces recommandations avant d'observer les nouvelles pratiques à l'étude, ou mises en place, par les collectivités locales. Nouveaux équipements, nouveaux modes de collecte, les élus n'ont de cesse d'expérimenter des solutions pour rendre la gestion des déchets toujours plus efficace et, si possible, plus économe. Quand on sait qu'un Français produit 390 kg de déchets par an, on comprend la place importante que les élus accordent à leur gestion.
Enfin, nous avons souhaité saluer les actions mises en place dans les communes rurales en faveur du développement durable et récompensées par le label « Notre Village Terre d'Avenir ». Ces collectivités de moins de 3 500 habitants se montrent en effet exemplaires et prouvent, s'il en était encore besoin, que les collectivités, quelle que soit leur taille, sont des actrices essentielles du développement durable.