Ce document a déjà été présenté à six formations politiques dont les candidats pourront réagir de vive voix au congrès de Montreuil. « La déception du quinquennat est à la mesure des espoirs suscités », synthétise en une phrase Bruno Genty, président de FNE. L’association propose ainsi deux mesures innovantes. La première prévoit de financer la transition écologique par la création de cinq nouvelles éco-contributions. Assises sur le kwh produit, le mètre carré artificialisé, l’empreinte carbone des produits manufacturés, la consommation de ressources naturelles et les risques industriels, ces contributions qui s’ajouteraient à celles existantes déjà, pourraient atteindre 20 milliards par an dès 2017. « Gérées par un système paritaire et non reversé au budget de l’Etat, elles financeraient alors des investissements de rénovation énergétique, de protection de la biodiversité… sans creuser la dette », explique Bruno Genty. Autre idée force, l’instauration d’un véritable dialogue environnemental continu. « En réalité, le dialogue environnemental a duré six mois au moment du Grenelle de l’environnement. FNE prône la création d’instances de négociation, et pas seulement de concertation, aux échelles nationale, régionale et local, sur la base d’un agenda annuel.DBLe site de France Nature Environnement