112 pages – 10 €
On modifie les noms de lieux dès 1792 pour éliminer tout ce qui rappelle la religion, la royauté et les aristocrates ou pour désigner une ville royaliste à la vindicte républicaine : Toulon devient Ville-Infâme, Saint-Pierre-des-Corps devient Clarté-Républicaine, Grenoble est renommé Grelibre… Parfois, le nom est changé par enthousiasme révolutionnaire, même si l'ancien n'évoque ni saint, ni roi, ni château. Progressivement, les communes reviennent à leurs anciens noms. Du moins en théorie, car un nombre non négligeable de communes garde le nouveau nom, surtout quand l'ancien était mal sonnant. Ce livre liste les anciens et les nouveaux noms de ces communes et livre aussi des informations et des anecdotes sur les cas les plus cocasses ou les plus dramatiques complètent ce dictionnaire.