« Surprise par l'ampleur du nouvel effort demandé aux collectivités locales, la Fédération des villes moyennes accueille ces orientations avec la plus grande gravité, dans la mesure où celles-ci bouleversent leurs relations financières avec l'État, et mettent à mal le niveau de « ressources propres » garanti par la Constitution. (…) Les coupes budgétaires comportent à court terme de véritables risques économiques puisque l'investissement public local, restait jusqu'ici très prépondérant (70 %) parmi les investissements publics civils du pays, et l'investissement local contribue à soutenir à la fois la filière du BTP et à maintenir dans l'hexagone des emplois non délocalisables. »