L’Union des industriels et constructeurs bois annonce une nouvelle organisation ainsi qu’une nouvelle gouvernance.
« En 2019, l’Union des industriels et constructeurs bois (UICB) a mené une grande refonte de ses services », annonce l’Union en ce début d’année. Huit des 11 syndicats professionnels de l’Union, auparavant autonomes, ont été fusionnés. « Cette unité nouvelle permettra de faire valoir les atouts du secteur, entre la filière bois de première transformation et les maîtres d’ouvrage », se félicite l’UICB, qui rassemble environ 300 entreprises représentant plus de 40.000 salariés.
Frédéric Carteret, président-fondateur de la société Ami Bois est le nouveau président de l’UICB. « En tant que syndicat, nous sommes convaincus que c’est en unissant nos forces que nous pourrons servir un maximum d’entreprises, et plus largement la filière bois-construction pour faire croître nos marchés », explique-t-il. « L’enjeu n’est pas simplement de substituer des matériaux biosourcés à d’autres, mais de changer en profondeur la manière de concevoir, construire, exploiter et déconstruire un bâtiment, afin de maîtriser l’impact environnemental du secteur de la construction. »
Pour défendre « une réglementation environnementale ambitieuse en 2020 », l’UICB défend la fixation de plafonds d’émission de carbone au-delà desquels il n’estp as possible de construire, ainsi que la mise en place d’un indicateur précisant la quantité de carbone stocké dans le bâtiment. Par ailleurs, l’Union demande la publication du décret instaurant la révision du label « Bâtiment biosourcé » et le déploiement de moyens de communication autour de ce label. Enfin, les professionnels souhaitent « la prise en compte de la spécificité des matériaux biosourcés renouvelables dans la construction d’une filière de collecte et de valorisation des déchets du bâtiment, en concertation avec les autres familles de matériaux », ainsi que la levée des freins réglementaires, juridiques et assurantiels au réemploi des matériaux du bâtiment.