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BIODIVERSITÉ

Génie écologique : 50 000 postes à pourvoir d’ici 2030

PUBLIÉ LE 6 JUIN 2024
LA RÉDACTION
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Génie écologique : 50 000 postes à pourvoir d’ici 2030
Crédits : AdobeStock
A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, l’Union professionnelle du Génie Écologique (UPGE) a lancé un appel : la restauration des écosystèmes a besoin de forces vives. En France, 50 000 postes supplémentaires (écologues, naturalistes, opérateurs...) seront à pourvoir d’ici à 2030. 

« Travailler en entreprise au service du vivant, c’est possible », assure Alison Paquette, déléguée générale de l’Union Professionnelle du Génie Écologique. Le génie écologique a pour objectif de favoriser la résilience des écosystèmes et de préserver la biodiversité. Concrètement, il s’agit de gérer, restaurer ou réhabiliter les fonctions écologiques d’un milieu (naturel ou artificialisé). « Les activités de génie écologique se répartissent en deux grandes catégories, les études et les travaux ; et les projets de génie écologique font intervenir de nombreux corps de métier :  ingénieurs écologues, naturalistes, opérateurs … », détaille Alison Paquette dans un communiqué.
 
Pourtant, selon une étude réalisée par l’UPGE, ces métiers d’avenir sont encore trop méconnus. « Le secteur du génie écologique connaît une croissance rapide : +96% d’emplois sur les six dernières années » commente Alison Paquette. Sur les 6 prochaines années le secteur prévoit une augmentation de 140% de ses effectifs, soit environ 7000 créations de postes par an jusqu’à 2030. « L’offre actuelle de formations initiales ne permettra pas de répondre à la demande. Même si l’ensemble des diplômés sortant des formations qualifiantes en génie écologique se dirigeaient vers les métiers de la filière, les deux tiers des besoins ne seraient pas satisfaits », regrette l’UPGE.
 
Une offre de formations qui s’étoffe pour répondre aux besoins

Afin d’accompagner la croissance du secteur l’UPGE œuvre également à étoffer l’appareil de formation continue. « Nous avons deux priorités, indique Alison Paquette, nous souhaitons à la fois développer l’offre existante, et consolider les compétences opérationnelles en génie écologique dans l’ensemble des cursus en lien avec la biodiversité ou le travail en milieu naturel ». Tout en continuant de créer des vocations.

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, l’UPGE appelle les jeunes et les candidats à la reconversion qui se projettent dans les métiers de l’Environnement à rejoindre les rangs des « artisans de la biodiversité ».

 
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