Le premier bilan national sur la qualité radiologique des eaux distribuées par les réseaux publics entre 2005 et 2007 est « satisfaisant », d'après l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui l'ont rendu public le 10 juin dernier.
« Les références réglementaires de qualité radiologique ont été respectées, à l'exception de quelques dépassements ponctuels de très faible ampleur et dus à la présence de radionucléides naturels », précise le rapport annuel.
Cinq indicateurs ont été mesurés, dont quatre qui sont rendus obligatoires par la législation européenne dans le cadre du contrôle sanitaire depuis le 1er janvier 2005 : le tritium, l'activité des radioéléments émetteurs alpha et bêta et la dose totale indicative des rayonnements ionisants attribuables à l'ingestion d'eau pendant une année. Le cinquième, l'uranium naturel, n'est pas aujourd'hui intégré dans le contrôle sanitaire. L'ASN et la DGS plaident auprès des instances européennes pour qu'il le devienne, et qu'une limite de qualité soit fixée dans la réglementation.