L’interprofession du cochon l’a confirmé la semaine dernière en dressant le bilan de ce plan à 13 M€ qui avait vocation à orienter l’élevage porcin vers de meilleures pratiques environnementales. Depuis qu’elle fournit une production qui satisfait la consommation nationale – ce qui n’était pas le cas avant 1995 – et que le modèle de l’exploitation concentrée s’est généralisé, cette activité contribue à la forte pression environnementale qui s’exerce sur les nappes d’eau souterraines, en particulier en Bretagne, à cause des nitrates et de l’ammoniac des lisiers. Porcherie Verte 1 a permis de mieux caractériser ces impacts et d’y trouver des remèdes. Une analyse de cycle de vie comparative entre plusieurs modes d’élevage (bio, label rouge, bonnes pratiques) a identifié des leviers d’amélioration. Ainsi, si la filière bio est excellente sur le critère pesticides, elle est médiocre sur celui du changement climatique.Guillaume Maincent Plus d’information dans la rubrique Actualité de notre numéro d’avril.Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine.Cliquez ici pour consulter le site du programme Porcherie verte.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.