De deux « traumatismes » environnementaux. D'abord, quand j'avais dix ans, lorsqu'une usine de traitement de peaux de mouton s'est installée chez moi, dans le Tarn, et a pollué l'eau. Ensuite, quand j'ai traversé l'Antarctique, en 1989-1990, pour promouvoir le traité du même nom qui en a fait une terre de paix et un patrimoine commun à tous les hommes. Depuis, le réchauffement climatique, j'en ai vu les effets. Notamment en 1995, lorsqu'au Spitzberg, j'étais en face d'une île qui ne figurait sur aucune carte, parce qu'entre-temps, le glacier qui la recouvrait s'était retiré ! À titre personnel, j'avoue être doublement motorisé à Paris : scooter + Peugeot 807, avec filtre à particules toutefois. Cet été, j'ai fait installer 80 panneaux photovoltaïques sur ma maison tarnaise, et je vends plus d'électricité que je n'en consomme !