Évolution de la cryosphère, processus de transformation irréversibles, analyses météorologiques, élévation du niveau de la mer… Peu de thématiques climatiques échappent au CNRS… Avec plus ou moins de cohérence dans un contexte où les chercheurs sont poussés à trouver des sources de financement extérieures et à créer des partenariats avec la communauté scientifique européenne pour bénéficier de fonds de l'Union. Ces contraintes leur offrent pourtant une forme de liberté en leur permettant ainsi de s'entourer des meilleurs spécialistes. À l'instar du programme international Océans 2015, l'objectif du CNRS est multiple. « Nous avons trois audiences : la communauté scientifique, les décideurs et le grand public », rappelle Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche à l'Insti-tut national des sciences de l'univers (Insu). À quelques semaines de la COP 21, la deuxième cible n'est pas la moins importante. « Les conséquences du ré chauffement sur les océans comme l'acidification ou l'augmentation de la température sont peu prises en compte dans les négociations, voire pas du tout », regrette l'océanographe. Océans 2015 devrait déboucher sur un document présenté pendant le sommet. Les chercheurs travaillent aussi sur des « outils de dissémination ». À venir : une BD et des dessins animés !