À eux deux, ils sont responsables de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pourtant, le transport maritime et l'aviation internationale sont les grands absents de l'accord de Paris. La raison invoquée : il n'est pas possible d'attribuer leurs émissions à un État en particulier. Mais la contribution de ces secteurs au changement climatique risque ainsi de croître. La part du seul transport maritime dans les émissions mondiales pourrait grimper à 17 % en 2050. Selon l'ONG Surfrider, les émissions des navires devraient au contraire être baissées de 63 % pour être compatibles avec l'objectif des 2 °C.