CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Énergie > Hydrogène : succès pour Sealhyfe, premier pilote de production d’hydrogène offshore au monde
ÉNERGIE

Hydrogène : succès pour Sealhyfe, premier pilote de production d’hydrogène offshore au monde

PUBLIÉ LE 26 JANVIER 2024
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Hydrogène : succès pour Sealhyfe, premier pilote de production d’hydrogène offshore au monde
Sealhyfe, pilote de production d’hydrogène offshore (Lhyfe) équipé d’un électrolyseur Plug, sur la plateforme WAVEGEM (GEPS Techno), A gauche : éolienne flottante FLOATGEN (BW Ideol). Sur le site d'essais en mer SEM-REV (Centrale Nantes / OPEN-C). Crédit : Lhyfe
Lhyfe, acteur phare de la production d’hydrogène vert et renouvelable, a publié les résultats de son expérimentation de production d’hydrogène offshore, au large de Saint-Nazaire. Une première mondiale.

C’est un un succès. Après 14 mois d’expérimentation au large de Saint-Nazaire, Lhyfe a dressé le 26 janvier, le bilan de son projet Sealhyfe, premier pilote de production d’hydrogène offshore au monde. L’entreprise s’est félicitée de la réussite de l’opération. 

L’entreprise avait choisi de confronter Sealhyfe aux conditions réelles en mer pendant plusieurs mois. Les tests ont été effectués sur une plateforme flottante, repensée pour stabiliser l’unité de production en mer et raccordée au hub du site d’essais en mer SEM-REV de Centrale Nantes opéré par la fondation OPEN-C, sur lequel est également raccordé une éolienne flottante.

Le projet Sealhyfe, équipé d’un électrolyseur de 1 MW fourni par Plug, visait à démontrer que la production d’hydrogène offshore à partir d’énergies renouvelables était « d’ores et déjà une réalité  ». Cette expérimentation a eu pour but de : prouver la capacité de Lhyfe à opérer une unité de production à échelle industrielle en milieu isolé, démontrer la fiabilité de la technologie d’électrolyse en conditions environnementales sévères, représentatives des conditions d’opération de ses futurs sites d’envergure en mer, et enfin fournir une banque de données opératoires permettant à la fois d’optimiser et de fiabiliser les procédés de production, et d’éprouver les technologies employées en vue de les passer à l’échelle sur des sites de capacité 10, puis 100 fois supérieure.
 
Un ensemble d’instruments de mesure et de collecte de données a été embarqué sur Sealhyfe, afin d’assurer un niveau de pilotage et de contrôle détaillé de tous les  paramètres de l’unité de production, de septembre 2022 à novembre 2023, à quai puis en mer. 
 
Dans son bilan, Lhyfe a salué la réactivité et la flexibilité du système, sa robustesse - les équipements ont été éprouvés dans des conditions extrêmes, parmi lesquelles la tempête Ciaran en octobre 2023 et ses vents de plus de 150 km/h,  et l’efficacité de son pilotage à distance. L’expérimentation a permis de valider les logiciels et algorithmes de production d’hydrogène vert et renouvelable, et de réduire le nombre d’interventions à réaliser en milieu marin. Au total, Lhyfe a réalisé moins d’une dizaine d’opérations de maintenance et le système a été opéré pendant 70 % du temps exploitable. Aussi, dans le cadre de cet essai, Lhyfe a travaillé avec les autorités françaises pour définir les règles opératoires d’une unité de production d’hydrogène vert opérée au milieu d’un environnement urbain, industriel et portuaire, et également exploitable en pleine mer.  
 
Prochaines étapes : HOPE et la montée en puissance à terre

Les fruits de cette expérimentation sont d’ores et déjà intégrés dans le cadre du projet HOPE, qui constitue la deuxième étape des ambitions offshore de Lhyfe. Ce projet, que Lhyfe a présenté avec un consortium de 9 partenaires, a été retenu par la Commission Européenne dans le cadre du partenariat européen pour l’hydrogène propre “Clean Hydrogen Partnership” et bénéficie à ce titre d’une subvention de 20 millions d’euros, complétée par une subvention de l’état belge de 13 millions d’euros. Avec HOPE, Lhyfe et ses partenaires changent d’échelle et visent la commercialisation de l’hydrogène vert produit en mer : dès 2026, ce projet d’une envergure inédite (10 MW) envisage de produire jusqu’à 4 tonnes / jour d’hydrogène vert en mer, exporté à terre par pipeline, compressé et distribué aux clients. 
 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
La Tonnellerie de Mercurey fait le choix de l'autoconsommation solaire
La Tonnellerie de Mercurey fait le choix de l'autoconsommation solaire
Ça chauffe entre l’Elysée et la Ville de Paris
Ça chauffe entre l’Elysée et la Ville de Paris
Filière nucléaire : Assystem et Pôle Emploi s’associent pour faciliter les recrutements
Filière nucléaire : Assystem et Pôle Emploi s’associent pour faciliter les recrutements
Dossier /1 | Biomasse forestière et énergie : quelles perspectives à l’horizon 2050 ?
Dossier /1 | Biomasse forestière et énergie : quelles perspectives à l’horizon 2050 ?
Tous les articles Énergie
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS