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Pronatura, toujours militante

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2008
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Comment une petite entreprise militante est-elle devenue un acteur majeur du commerce des fruits et légumes ? En mangeant bio tout simplement ! Et si le consommateur ne connaît pas la marque Pronatura, celle-ci remplit pourtant toutes les assiettes des clients convertis au bio des enseignes spécialisées comme Naturalia ou Biocoop, ou de la grande distribution comme Monoprix. Créée en 1987, Pronatura a mis dix ans avant de connaître un début de rentabilité. Mais, aujourd'hui, elle affiche un chiffre d'affaires de 82 millions d'euros et une croissance de plus de 20 % par an. Une santé si prometteuse qu'en 2005 un fonds d'investissements est entré pour moitié dans son capital. « En 1992, l'Allemagne était le seul débouché, se souvient Henri de Pazzis, le président créateur de l'entreprise. Aujourd'hui, Pronatura c'est six sites de production et de commercialisation, 220 salariés directs, 1 000 producteurs dans 41 pays et 800 clients en Europe. » Son développement s'est accéléré depuis cinq ans en particulier par croissance externe. Ainsi, en 2002, elle s'ouvre les portes de la grande distribution en absorbant Viabio. En 2003, elle acquiert les Maraîchers bretons. Et conforte son implantation en Belgique avec le rachat de Biomarché, en 2006, et en Espagne avec Bioprim, en 2007. Sur fond de Grenelle de l'environnement, les perspectives sont donc plutôt réjouissantes, mais Henri de Pazzis garde les pieds sur terre. Pour répondre à une offre grandissante, il donne la priorité à la diversification géographique de ses approvisionnements pour assurer toute l'année la livraison de 120 fruits et légumes différents. Il a aussi conscience que le marché est en pleine mutation et que le consommateur se perd dans la jungle des labels bio et équitable. « Pour moi, le bio est une approche globale génétiquement équitable. D'ailleurs, il y a cinq ans, tous les produits équitables étaient bio ! Aujourd'hui, c'est un peu plus compliqué, mais il va falloir trouver des convergences », est-il persuadé. Et, pour lui, le code génétique de son entreprise se traduit très concrètement au quotidien. Ainsi, dès 2001, le nouvel entrepôt du MIN de Cavaillon est construit selon la démarche HQE avec couverture végétalisée et aujourd'hui panneaux photovoltaïques. C'est sur la logistique qu'il porte dorénavant ses efforts. Depuis sept ans, aucune nouvelle filière ne prévoit un transport par avion, et la substitution air-mer des circuits existants est quasiment réalisée sauf pour l'ananas du Cameroun et les litchis de Madagascar, trop fragiles.


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