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MOBILITÉ

Un plan transfrontalier pour protéger le Mont-Blanc

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2010
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Les trois régions qui se partagent le massif du mont Blanc, dans les Alpes, viennent d'obtenir un financement de l'Union européenne afin de mettre en oeuvre leurs actions de développement durable sur ce territoire transfrontalier emblématique soumis à de fortes pressions. Le projet a démarré depuis une dizaine d'années avec la création d'une structure informelle, l'Espace Mont-Blanc, réunissant ces trois « régions » fortement imbriquées : le pays du Mont-Blanc (France), représenté par son Sivom, la région autonome du val d'Aoste (Italie) et le canton du Valais (Suisse). L'association transfrontalière s'est fixé trois objectifs principaux : définir un périmètre au territoire, mettre en place une structure juridique susceptible de garantir une gestion pérenne et efficace du massif, et aboutir à un classement de la zone. Afin de mener à bien les actions inscrites dans le schéma de développement durable, l'Espace Mont-Blanc a lancé, il y a deux ans, un appel du pied en direction de l'Union européenne. Son objectif : bénéficier de nouveaux crédits en soutien à la coopération transfrontalière dans le cadre du programme opérationnel France-Italie Alcotra. Le 26 novembre 2009, le comité de suivi a agréé sa demande, l'Espace Mont-Blanc devenant ainsi le premier et seul programme intégré transfrontalier (PIT) franco-italien (sept régions étaient candidates). La Suisse, ne faisant pas partie de l'Union européenne, est néanmoins associée au projet, mais apporte ses propres financements. Grâce à ce feu vert européen, la structure transfrontalière se trouve dotée d'une enveloppe de 12 millions d'euros, à laquelle abondent l'État, la Région Rhône-Alpes et le conseil général de Haute-Savoie (74). Depuis le 25 janvier, date du démarrage opérationnel du PIT, et durant les trois prochaines années, l'Espace Mont-Blanc aura donc à charge d'utiliser au mieux cette somme pour mettre en oeuvre six projets de territoire à travers une approche résolument orientée vers l'innovation, avec mise à disposition d'outils spécifiques de monitoring et de suivi. Énergies renouvelables, randonnée pédestre, éducation à l'environnement, mobilité douce et produits du terroir... les thématiques, déjà soulignées dans le cadre du schéma de développement durable, devront être mises en musique. « On a des comptes à rendre : l'objectif du PIT est de pérenniser toutes ces actions, confirme Serge Tuaz, en charge du secrétariat transfrontalier de l'Espace Mont-Blanc. D'ici trois ans, par exemple, il faudra avoir mis en place un réseau structuré de producteurs locaux, en lien avec les consommateurs via les cantines scolaires. » En 2012 donc, à l'issue de ces six chantiers fédérant au total 29 partenaires (structures politiques, collectivités, associations, soutiens privés, etc.) sur les trois pays, l'Espace Mont-Blanc devra remettre sa copie à l'Union européenne. « Il faudra que les opérations soient réalisées et entérinées par la nouvelle structure juridique en place, un groupement européen de coopération territoriale (GECT) qui aura pour ambition de servir de fondement juridique à l'Espace Mont-Blanc », confirme Serge Tuaz. À long terme, le PIT devrait avoir des retombées positives sur la qualité de vie dans la région du Mont-Blanc et contribuer à positionner son territoire comme un espace d'excellence reconnu au niveau international. L'objectif final : obtenir un classement de cet espace transfrontalier comme réserve de biosphère ou patrimoine mondial de l'Unesco.


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