Celle-ci, établie en 2004 par l’Organisation maritime internationale (OMI), organe de l’ONU, oblige désormais tous les navires à traiter les eaux rejetées par les ballast (grands réservoirs), afin d’éviter la dissémination d’organismes d’une région à l’autre. Dans un communiqué saluant l’entrée en vigueur de cette convention, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) rappelle en effet que « parmi les milliers d’organismes marins qui voyagent avec les eaux de ballast, certains parviennent à conquérir leur territoire d’arrivée, entraînant parfois des bouleversements pour l’écosystème local. »
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Les navires doivent donc mettre en place un plan de gestion de ces eau ainsi qu’un registre de leur traçabilité. Ils devront également installer un système de traitement des eaux de ballast à bord. L’Ifremer rappelle qu’il existe différents procédés de traitement déjà homologués : « traitement des eaux par rayonnement ultraviolet, électrolyse, filtration ou encore utilisation de produits chimiques. »