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RECYCLAGE

Des machines pour gagner en volume et en qualité

LA RÉDACTION, LE 3 MARS 2014
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Compacteurs, presses à balles, broyeurs déchiqueteurs, mais aussi presses-cisailles (uniquement pour les ferrailles) : ces différentes machines sont toutes adaptées à la réduction des déchets, qu'ils soient volumineux et encombrants, trop longs ou trop épais, trop durs ou trop résistants, etc. Comme souvent, le choix d'un équipement est d'abord guidé par la nature des matières à traiter et les volumes en jeu. Les presses-cisailles sont utilisées uniquement pour la réduction, la préparation et la mise à dimension des ferrailles quand les déchiqueteurs (broyeurs à cisailles rotatives) couvrent une multiplicité de champs : pneus, bois, DIB, DIS. Dans les pages qui suivent, nous avons choisi de présenter les matériels de compression que sont les compacteurs et les presses à balles, celles placées au plus près des gisements de déchets en particulier et destinées à mieux trier à la source. Pour cette famille d'équipements, l'enjeu est de réduire les volumes pour optimiser les transpor ts jusqu'aux sites de valorisation : l'industriel ou le commerçant producteur de déchets aura tout intérêt à compacter ses cartons d'emballage, ses housses plastiques et autres contenants en polystyrène afin de ne pas se voir facturé du vide ! Compacter... Côté compacteurs, ce n'est pas la révolution tous les ans. Le système le plus répandu demeure toujours le compactage par l'action d'un vérin hydraulique sur un bélier qui pousse et tasse la matière dans un caisson. Un autre système fait appel à une vis sans fin pour entraîner les déchets au fond du caisson. En France, la société Techval fabrique ce type de compacteurs. Deux grands modèles coexistent : le poste fixe et le monobloc. Dans le premier cas, la partie où se trouve le vérin est fixée au sol tandis que le caisson de stockage est amovible. Une fois rempli, celui-ci est enlevé et transporté pour être vidé et un autre caisson vient le remplacer. Ce type de machine est plutôt réservé aux déchets secs et est bien adapté aux déchets volumineux. Il permet un compactage fréquent, voire continu, comme dans les centres de tri. Le second est composé d'un seul bloc : la partie où se trouve le vérin est intégrée à la machine. Quand le caisson est plein, il faut emmener la machine complète par camion porteur pour le vider. En règle générale, le monobloc est davantage réservé à des gisements plus diffus, car le déplacement du compacteur ne doit pas gêner la production. Grâce à son étanchéité, il est adapté à la compression des déchets plus ou moins humides. Les fabricants proposent différents modèles de machines et sont de bons conseils lorsqu'il s'agit de faire un choix. Les préoccupations concernent encore et toujours la sécurité : des accidents, parfois mortels, sont encore à déplorer. ... et compresser Pour en optimiser la manutention et le chargement dans les camions, les presses à balles servent, elles aussi, à compresser les déchets recyclables. Mais leur vocation va au-delà puisque la valeur des produits conditionnés en balles de matières homogènes, denses et répondant aux attentes des industriels de la valorisation est nettement supérieure à celle du vrac. Sur ce marché où les fabricants demeurent assez nombreux et où les gammes de machines sont étendues, deux grandes catégories se côtoient : les presses verticales pour des balles allant en règle générale de 25 à 500 kg et les machines horizontales, qui peuvent être très imposantes, pour les balles allant jusqu'à 1 à 2 tonnes.


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