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MOBILITÉ

Strasbourg s'offre le vélo longue durée

LA RÉDACTION, LE 1er SEPTEMBRE 2010
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Le vélo libre-service (VLS) aurait-il déjà fait son temps ? Strasbourg a pris la tête de la contestation en lançant en septembre une offre de vélo « partagé ». Ici, pas de bornes mais un réseau de cinq grandes stations gardées en journée et complété par quinze stations automatisées accessibles la nuit. L'usager peut y retirer l'un des 1 850 vélos (l'offre s'étendra progressivement à 4 400 en dix-huit mois). Il doit l'y ramener - c'est la contrainte principale - après l'avoir enfourché entre une heure et un an (et payer entre un et 99 euros), la tarification prévoyant tous les cas de figure. « Le VLS a fait ses preuves en hypercentre et pour des liaisons de point à point dans la même journée. Mais il ignore la périphérie et n'est pas adapté à un usage de longue durée, ce qui se justifie à Strasbourg vu l'ampleur du réseau et de la pratique », analyse le maire Roland Ries. Des 8 % de parts du vélo dans les déplacements urbains qui en font déjà le leader national, la ville ambitionne de passer à 20 % dans dix ans, moyennant un million de journées-location par an de son Vél'hop, clin d'oeil à une interjection alsacienne qu'on peut traduire par « Allez ». Le marché expérimental de dix-huit mois est partagé entre Transdev, la CTS exploitante des transports en commun (dont le groupe est actionnaire) et l'association locale Véloemploi. Le contrat définitif sera ensuite attribué dans le cadre d'une délégation de service public promise aux opérateurs de transport, qui prendraient leur revanche sur les afficheurs, rois du libre-service. Pour convaincre, Roland Ries fait aussi parler le porte-monnaie : « Notre dispositif, notamment parce qu'il dispense de construire des bornes, limitera son coût à 1 000 euros le vélo, contre 4000 pour le Véli'b parisien ». Si le maire, par ailleurs président du Gart (Groupement des autorités responsables de transports), gonfle de plus d'un millier d'euros l'estimation du Gart pour le VLS, l'écart reste cependant significatif. Si son calcul se vérifie, le Vél'hop strasbourgeois atteindrait l'équilibre économique que le ministère de l'Écologie annonce pour le libre-service avec moult précautions sur la fiabilité de la mesure. En chiffrant le gain de temps pour l'usager et la décongestion des réseaux de transport en commun comme de la circulation automobile, il conclut que les avantages couvrent les coûts cumulés de 100 millions d'euros pour les vingt villes en VLS. De façon certaine à Paris et à Lyon, mais avec beaucoup plus de réserves ailleurs. Le Havre propose aussi une alternative. Depuis juin, les habitants peuvent emprunter un vélo pour un à quatre mois, parmi les 340 mis à disposition gratuitement - hormis la vingtaine de modèles électriques ou pliants payants. Le bilan des premières semaines est jugé encourageant. Les Havrais ont mis la main sur 120 cycles, la plupart pour la durée maximale de quatre mois.


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